mercredi 12 septembre 2012

"Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague".

Quand on pense à l'Ecosse, c'est avant tout à ces grandes étendues verdoyantes et sans fin que nous pensons. Il est vrai que les écossais semblent très proches de leur nature et de leur terre, auxquelles ils tiennent autant qu'à leur drapeau !

C'est donc ainsi que j'ai pu découvrir qu'en effet, ici, il y a un très grand respect des animaux. Les lapins sautent un peu partout dans les allées de ma résidence (jusqu'ici c'est mignon), les canards sont les bienvenus à l'intérieur de la réception de mon hall (encore mignon), les chenilles vertes fluos et/ou poilues tentent désespérément de traverser les chemins (mignon ... de loin), les souris gambadent en pleine journée (de moins en moins mignon) ET, le grand final, les araignées semblent avoir élu domicile devant la fenêtre de ma chambre, qui restera donc fermée jusqu'à la fin de l'année. Vous voyez, je progresse, je suis de plus en plus en osmose avec la nature. Le Vietnam ce sera de la rigolade à côté de l'Ecosse. Hum.


                   





Pour mes amis Sciences Pistes, les inscriptions pédagogiques (IP pour les intimes) sont le moment décisifs de l'année, où tout se joue en un clic. C'est une question de nerfs, de sang-froid, de maitrise de soi. Les IP requièrent une concentration sans borne pour se précipiter sur les cours tant désirés mais tant sollicités. Et, en deux minutes, le semestre est joué. En deux minutes, vous pouvez suivre un cours sur la violence transnationale ou ... un cours sur le manga. J'attendais donc avec une certaine curiosité les inscriptions pédagogiques à la britannique. J'avais préalablement choisi mes cours en ligne, et tout devait être validé lors d'un petit rendez-vous à la rentrée. Mon "advising" avait donc lieu à 15h. Je me rends donc au "Gateway Building" à l'heure dite, un peu nerveuse, ne sachant pas très bien comment j'allais convaincre mon référent que j'adoooorerais vraiment vraiment étudier la sécurité internationale, le tout en anglais bien sûr ! C'est donc à ce moment précis que j'ai compris que nous étions une cinquantaine à avoir notre "advising" à 15h, et que j'allais avoir beaucoup de temps pour discuter avec mes voisins, avant de pouvoir valider mes cours. À 17h, je sors du Gateway Building. Soit 1h55 d'attente, 5 minutes d'advising. 
Alors oui Lauren, je sais déjà que tu vas me dire que c'est beaucoup plus facile ici qu'à Sciences Po, et tu as raison. Car certes l'attente était très très (très !) longue. Mais il est vrai que j'ai pu choisir mes cours et que je les ai obtenus sans aucun problème. Mes advisers étaient souriants et attentionnés, me lançant des "My dear" à chaque fin de phrases. Si l'administration lit ce blog ...

Mais mon dieu, il est déjà 18h17 ! Autant dire que tout le monde est en train de dîner, ici ou dans leur halls. A 20h, l'heure à laquelle je commencerai à songer à diner, les étudiants seront déjà à la soirée organisée par l'Union, BDE local. Car oui, ici, tout ferme à minuit, à part un club fantastique où je pense passer mon année, rien que pour le DJ gay habillé en SM portant des colliers de perles et des bottes cavalières. J'aime aussi ce pays pour son excentricité. 

Pour ceux qui s'inquièteraient pour mon éventuelle prise de poids: inquietez-vous, mais juste pour cette semaine. En période de Fresher's Week, il y a de la Free Food partout. C'est ainsi qu'hier, j'ai diné pour 1£, et que aujourd'hui j'ai déjeuné deux fois pour rien. Mais on marche tellement ici que finalement, tout s'élimine très vite. Et puis, maintenant que je vais jouer dans la première équipe de badminton de St Andrews ... (Voilà, c'est dit, c'était subtil non ?)

Et aussi, il fait beau. Très beau. Je sors en petit pull, et j'ai même chaud. A Paris je crois que ce n'est pas le top non ? ;) 

Et ça continue ! Cheers.





1 commentaire:

  1. Et des vagues de dune pour arrêter les vagues...(De la part de Colette Iché, toujours fan de Brel)

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